– Conférence de presse à ICM, ce lundi 5 février à 18h, pour présenter la mouture 2007 du Festival au Féminin. L’occasion pour moi de découvrir l’exposition de photos et de peintures Fleur de Henné.
Enfin, ce soir, j’ai seulement pu voir les photos, la salle où sont exposées les peintures étant occupées par la conférence.
Et cette exposition ne devrait pas vous décevoir, d’abord puisqu’elle est en entrée libre, ensuite par sa qualité aussi bien artistique que technique
Passons donc au premier étage de l’ICM pour voir les photos de Michèle Maurin.
Dans la première salle une exposition sur le thème du Henné. La photographe a eu l’idée de faire ce reportage photo (artistique) parce que dans le Hammam qu’elle fréquentait, la seule information qu’elle obtenait, quand elle posait des questions sur le henné, c’est que l’on pouvait en trouver chez les commerçants de Barbès.
Et nous partons pour un petit voyage en Afrique du Nord, sur les traces d’un petit arbuste et surtout de ses feuilles. Bien sûr l’on voit les arbustes, quelques paysages, des portraits et des tatouages au Henné. Mais il y a aussi la technique qui attise la curiosité, ce voile brun qui donne une chaleur à quelques photos.
« J’ai déjà développé des photos dans un bain coloré au thé, mais puisque le thème ici c’est le Henné, j’y ai donc mis du Henné » informe la photographe Michèle Maurin. Une autre technique est aussi employée, celle des virages, qui donne aux photos l’aspect des photos anciennes développées sur plaques de verre.
Le travail de cette même photographe occupe aussi une salle adjacente. Cette fois çi nous entrons dans l’intimité d’un Hammam…
Les corps s’exposent dans un abandon de bien-être, un relâchement accentué par un flou extrême qui n’est pas sans rappeler des toiles impressionnistes.
« Mais comment avez-vous pu prendre des photos dans l’atmosphère humide d’un hammam ? » interroge une visiteuse.
« Il y a des appareils qui sont équipés pour la plongée » explique la photographe.
– Retour ce mercredi 7 pour voir l’expo de peintures…
Dans une publicité pour des couverts l’on voyait Guy Degrenne griffonner ses cahiers d’écoliers de cuillères et de fourchettes…
Souad Attabi quand à elle, a passé son enfance à imaginer des tapis et en observant la technique de fabrication de tapis de sa mère.
Aujourd’hui Souad expose des dessins représentant des motifs de tapis. La technique ? Des tatouages au Henné, les mêmes que ceux que l’on voit sur les mains des femmes de la Goutte d’Or mais, mais dans des formes géométriques réalisées avec une parfaite maitrise sur du velin (papier réalisé avec de la peau) de chèvre. C’est la première fois que Souad expose en France, peut être aussi la dernière alors il faut y aller…
Sinon j’ai découvert que l’artiste est aussi un cordon bleu, mais je pense que là vous ne partagerez pas mon privilège d’avoir goûté à sa cuisine…